lundi 23 mars 2009

je marche sur le pas de ma mère

Si il y a bien une chose à laquelle je ne voulais pas de ma mère c'est bien toujours de ne parler que d'argent. Elle passait son temps à dire qu'on en avait pas alors que je skiais comme Goitschel deux fois par an, je partais dans des colos plein tarif et même si je n'avais pas de tshirt agnes b (le grand regret de mes 13 ans, à tel point que des copines se sont cotisées) nous étions très à l'aise et gâtés.
Alors, non ce vietnam n'est une opération financière intéressante, ravalement de notre appart + départ + retour ne font pas bon ménage...
Oui, on se crée de nouveau besoin au quotidien : Virgile est un nouveau chef d'entreprise, il lui faut un costume ! des chaussures sur mesures copies de Victor/victorine et kickers pour les petits, à quoi bon les payer 80 € en France ! et des petits cadeaux et des pantalons chauds pour le petit pour cet hiver, et des soutiens gorges et culottes calvEn klAin à 2 €, des crocs pour mon reup, des baskets vintage de badmington pour mon frangin, une Gucci pour ma sandrine et aussi un Ao dai pour ouam (quand même la tenue traditionnelle ! ) et puis passer par Bali nous couterai que 400 dol d'allers à Denpasar et... et... et...
Oui je sais 96% de chomage au zimbabwe, la famine au Darfour, usine en faillite... je redeviens matérialiste alors que nous vivons avec très peu de choses ici et très bien aussi, je l'avoue.

Bref, arrêter d'y penser, rompre toute relation avec Excel et on verra bien
allez c'est fini on en parle plus ! zou.

2 commentaires:

choufleur a dit…

mais tu sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont rongés par les soucis pécuniaires... et on en a tous honte!

Si tu savais ce que je fais comme ma mère... c'est pire... c'est les crises de misérabilisme

je te bise et vais brûler un cierge pour toi tiens!

rogeroger a dit…

sainte thérese priez pour nous, ju and me